2017 : Environnement, économie, effondrement : la quadrature du cercle ?
Par Pierre-Yves Longaretti (Labo STEEP - Inria)
A l’heure où le modèle de développement économique occidental se généralise à toute la planète, il est de plus en plus évident que celui-ci est le principal facteur contribuant à la destruction de notre environnement. De fait, le paradigme néoclassique dominant, sous sa forme néo- ou ultra-libérale, est très critiqué tant sur le plan social qu’environnemental. Toutefois, s’il est clair que le maintien du statu quo est très favorable à la sphère économique et financière internationale, le paradigme néoclassique a fait l’objet d’un consensus relativement large dans les pays occidentaux durant une partie importante du XXème siècle.
Pour quelles raisons la recherche de la croissance est-elle devenue l’alpha et l’omega des politiques publiques ? Pourquoi le paradigme dominant est-il devenu un moteur d’effondrement environnemental et sociétal ? Comment se maintient-il dans un contexte de dégradation accélérée ? Des alternatives sont-elles possibles ?
Par Pierre-Yves Longaretti, chercheur au CNRS (IPAG et équipe INRIA STEEP (Soutenabilité, Territoires, Environnement, Economie et Politique).