Charles Aïvar
Trésorier-adjoint
Charles Aïvar, 56 ans, ingénieur de la construction, aujourd'hui chef de projet pédagogique à l'Ecole de la transformation écologique des Travaux Publics. J'habite dans un petit village de l'Orne au pied d'une forêt, au cœur du Parc naturel Normandie-Maine.
En 2014, je m'attaque au sujet des déchets produits par la surconsommation après une rencontre avec Béa Johnson. Par cet angle je commence à questionner notre modèle hyper consumériste, à modifier ma consommation et à simplifier mon quotidien. En 2020 la covid bouscule nos vies et nous libère du temps. En cherchant à forger ma propre opinion sur l'origine du phénomène, je prends conscience de l'impact de nos modes de vie sur les écosystèmes, puis sur l'émergence des zoonoses et de fil en aiguille en remontant l'arbre des causes, j'en arrive à relier les limites planétaires, à notre modèle économique, à travers une vision systémiques portée par Arthur Keller, et complétée sous différents angles par Jean-Marc Jancovici, Emma Haziza, Timothée Parrique, Valérie Masson-Delmotte... Ainsi je tombe en quelques semaines dans la spirale du sujet de ce que collectivement notre civilisation produit sur notre espace de vie, et comment cet impact conditionne notre futur et celui des générations à venir.
A ce moment-là je rencontre Adrastia, et j'adhère à ses valeurs de rigueur scientifique, de non dogmatisme, d'accueil et de respect des individus. Je décide alors de m'investir de façon croissante dans l'association, afin de conjuguer action et éco-lucidité. Aujourd'hui j'expérimente, à l'échelle individuelle et locale, la mise en place de maillons de résilience afin de réduire toujours davantage mon empreinte carbone et environnementale, et de me préparer psychologiquement, physiquement et matériellement à d'éventuelles, et plus que probables, points de ruptures de notre modèle de société.